Une brève histoire du vin en Anjou, deuxième partie.
Une brève histoire du vin en Anjou, alors, où est-ce que l’on en était ? Je voudrais pas vous perdre en route. Ah oui ! Au deuxième siècle, c’est loin ! Le vin, les Gaulois, les Romains, les Gallo-Romains, l’oppidum d’Angers. Le bruit sourd du changement qui s’amorce. Une secte venue d’Israël persécutée pour des raisons politiques. Temps maudits des calomnies, boucs émissaires d’un dément incendiaire, Néron, qui calcinera Rome en l’an 67 du calendrier sectaire. Que vient faire le vin là-dedans ? Que vient faire l’Anjou là-dedans ? Tout est lié ; faisons vite.
Une brève histoire du vin en Anjou.
Cette histoire commence en Gaule ou en Gaules —, on peut dire les deux —, aux temps illustres de nos irréductibles Gaulois. À cette époque, l’Anjou n’est pas encore l’Anjou. Le territoire qui le deviendra est alors sous la domination des Andécaves. Un oppidum, une fortification gauloise ou un village gaulois se dresse fièrement à l’emplacement du château d’Angers. On l’a retrouvé en 1870. Depuis lors, on n’en sait un peu plus sur les pratiques culturelles régionales.
Quelle consommation de vin aujourd’hui en France ?
Entre gastronomie littérature, luxe et vin, l’art de vivre à la française fascine depuis des décennies. Le monde de la viticulture demeure un des piliers de notre culture. C’est environ 600 ans av. J.-C. qu’apparaissaient les premières vignes et aujourd’hui le vignoble français produit 3 240 vins différents sur 80 départements et 16 grandes régions viticoles.Malgré ce rayonnement du vin français dans le monde, la consommation des Français a baissé ces 20 dernières années. Divisée par trois en 50 ans et passant de 100 litres par habitant chaque année à 40 litres de nos jours.
Où sont nos saisonniers ?
Chaque année en France 400 000 personnes se mobilisent pour les vendanges. Rien que dans le champenois, ils sont 300 000 à être attendus cette année d’après le JDD. C’est un rituel immuable presque sacré chez certains vendangeurs et qui attire toujours énormément de monde. Job idéal pour les étudiants et ouvert à toutes les personnes motivées, pourtant il est sans cesse plus difficile de trouver des saisonniers. Quelque 1400 offres sont à pourvoir sur Pôle emploi. Mais où sont donc passés les vendangeurs saisonniers ?
La vigne et la sécheresse
Malgré un florilège d’intempéries : neige, froid, grêle, orages et des chaleurs rarement observées dans le Layon ; la vigne tient bon. Débourrement, floraison, nouaison, le cycle végétatif semble si bien continuer que l’on pourrait croire la vigne invulnérable. Ça serait une erreur.
De plus, la succession des arrêtés préfectoraux ne facilite pas non plus le travail des viticulteurs. Et encore, l’imprévisibilité des fluctuations climatiques ajoute un stress quant au bon développement des raisins. Alors, quelles sont les solutions proposées ?