Des bons et des mauvais effets du réchauffement climatique

« J’aimai le désert, les vergers brûlés, les boutiques fanées, les boissons tiédies. Je me traînais dans les ruelles puantes et, les yeux fermés, je m’offrais au soleil, dieu de feu. » Une saison en enfer, Arthur Rimbaud,1873.
De la vigne sauvage à la vigne cultivée – Partie 3

Ça fait longtemps qu’elle a disparu la toute première vigne. Depuis, sa descendance n’a jamais cessé d’évoluer, comme tout ce qui vit. Depuis, on l’a cultivée et on lui a pressé les fruits. Elle est devenue hermaphrodite. Elle a fait grossir ses raisins. Elle a renforcé son pied. Elle s’est armée contre les maladies et les ravageurs. Elle a changé la taille de ses feuilles, la forme de ses feuilles, la couleur de ses raisins, et dans certains cas elle s’est même dotée de poils. Des milliers de petits changements, imperceptibles d’abord, puis de plus en plus visibles. Tous ces changements, elle ne les a pas faits toute seule. On l’a beaucoup aidée. On a joué avec la nature.
De la vigne sauvage à la vigne cultivée – partie 2

Il y eut sans doute besoin d’un évènement des plus singuliers pour que l’homme puisse véritablement cultiver la vigne. Pour cela il fallut que vitis vinifera se débarrasse d’une contrainte génétique particulière.
De la vigne sauvage à la vigne cultivée

Nous allons reprendre du début, une fois de plus. On radote, on étoffe pour mieux comprendre. C’est une histoire fascinante que celle façonnée par l’homme avec la vigne et qui nous a permet de déguster de merveilleux Canons. C’est grâce à toute cette domestication de la nature que l’on peut profiter des vins ou encore de la beauté des paysages de Loire couverts de vignes.
Cépages migrateurs

Y’a pas plus voyageur qu’un cépage. Il s’essaye partout, il cherche son trou. Celui où qu’il se sentira le mieux pour ses raisins. Il veut s’épanouir sur des sols généreux et qui seraient à son goût. Il pérégrine longtemps avant de se sédentariser dans un endroit propice. D’un cépage à l’autre, on n’a pas les mêmes goûts en matière de sols, de minéraux, de climats, etc. Puis, même pour ceux les plus hétéroclites, qui se trouvent bien avec tous les sols, les pas farouches… Eh bien ! ça ne donnera pas les mêmes raisins en fonction des sols.