De la vigne sauvage à la vigne cultivée – partie 2
Il y eut sans doute besoin d’un évènement des plus singuliers pour que l’homme puisse véritablement cultiver la vigne. Pour cela il fallut que vitis vinifera se débarrasse d’une contrainte génétique particulière.
De la vigne sauvage à la vigne cultivée
Nous allons reprendre du début, une fois de plus. On radote, on étoffe pour mieux comprendre. C’est une histoire fascinante que celle façonnée par l’homme avec la vigne et qui nous a permet de déguster de merveilleux Canons. C’est grâce à toute cette domestication de la nature que l’on peut profiter des vins ou encore de la beauté des paysages de Loire couverts de vignes.
Cépages migrateurs
Y’a pas plus voyageur qu’un cépage. Il s’essaye partout, il cherche son trou. Celui où qu’il se sentira le mieux pour ses raisins. Il veut s’épanouir sur des sols généreux et qui seraient à son goût. Il pérégrine longtemps avant de se sédentariser dans un endroit propice. D’un cépage à l’autre, on n’a pas les mêmes goûts en matière de sols, de minéraux, de climats, etc. Puis, même pour ceux les plus hétéroclites, qui se trouvent bien avec tous les sols, les pas farouches… Eh bien ! ça ne donnera pas les mêmes raisins en fonction des sols.